Citroën Mehari 1968 - 1987

Certaines mauvaises langues disent que la Citroën Méhari a été construite d'abord et que l'on a dessiné les plans après. Peut être n'ont ils pas tout à fait tord car son concepteur Roland Paulze d’Ivoy de La Poype a puisé généreusement dans les pièces et organes du constructeur du quai de Javel pour concevoir une voiture populaire destiné aux loisirs. Jugez par vous même : châssis plate-forme de la Dyane, moteur, boîte de vitesses, train AV de l 'Ami 6, en ce qui concerne les principales. Enfin la carrosserie est une structure en ABS (Acrilonitrile Butadiène Styrène) formé par emboutissage et teinté dans la masse. Le résultat final est à la hauteur des espérances. Hormis la petite Mini Moke, la concurrence dans ce genre de véhicule se montrera bien pâle notamment en ce qui concerne la Régie National qui ne pourra aligner que la Rodéo. 

Mais l'histoire de la Méhari, c'est aussi l'histoire d'innombrables jeunes militaires qui ont appris à conduire puis conduit cette remplaçante de la Jeep dans les années 70. Enfin, La Mehari reste le véhicule de la Côte d'Azur par excellence. Voiture des jeunes branchés mais également voiture de servitude de leus parents, encore de nos jours la Méhari se montre très populaire dans cette région du Sud France.

D'un point de vue mécanique, le moteur essence bicylindre à plat ( 602 cm³ ) refroidi par air offrait 26 ch. Il passera à 29 ch par la greffe d'un carburateur double corps. Ce moteur était accouplé à une boîte de vitesses à 4 rapports empruntée elle aussi à l'Ami 6. La plus grande innovation viendra 10 ans plus tard avec la dotation de freins à disque à l'avant.

Fiche Technique Citroen Mehari (1970-1973)
Moteur : 2 cylindres à plat
Carburant : Essence
Disposition : Longitudinal avant
Alimentation : Carburateur Solex
Distribution : Arbre à cames central